Huile de palme dans les cantines parisiennes : non merci !
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Plantation de palmiers au Cameroun cc-Marco Schmidt

Les éluEs écologistes déposeront au prochain Conseil de Paris un vœu pour éviter les produits contenant de l’huile de palme dans la restauration collective des équipements municipaux (écoles, crèches, établissements sociaux et restaurants administratifs).

Cette huile végétale entre dans la composition de nombreux produits agro-alimentaires transformés, mais aussi de cosmétiques. Sa consommation est fortement suspectée d’accroître le risque de maladies cardio-vasculaires, en raison de la présence importante d’acides gras saturés et de l’hydrogénation des acides gras insaturés en acide gras.

Devant ce problème de santé publique, la taxation de l’huile de palme est toujours en discussion au Parlement, après le rejet au Sénat, par la droite et les communistes, du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

« L’huile de palme pose un problème sanitaire pour les Parisiennes et les Parisiens, mais elle suscite aussi une déforestation massive de forêts primaires en Asie du Sud-Est » précise Jacques Boutault, maire du IIe arrondissement. « 80% des émissions de gaz à effet de serre de l’Indonésie proviennent de la déforestation et du déboisement, ainsi que de l’incendie volontaire des tourbières. On ne peut pas se voiler les yeux en pleine période d’actualisation du Plan Climat parisien ».

 

Communiqué des éluEs EELVA au Conseil de Paris – 22 novembre 2012